Amendment n°56
- NI Emmanuelle Ménard
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Amendements identiques
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Un projet de restriction de la fabrication, la mise sur le marché, et de l’utilisation de PFAS dans des produits est en cours d’examen au niveau européen et devrait entrer en vigueur d’ici 2029. L’introduction de restrictions nationales ciblées avant l’entrée en vigueur de celle qui sera adoptée au niveau européen présente un risque important de non atteinte de l’objectif poursuivi, de non-conformité de la loi française aux règles européennes, de fragmentation du marché intérieur, de non-conformité des produits mis sur le marché national ce qui serait disproportionné.
Cette interdiction affecterait également la compétitivité des entreprises françaises qui commercialisent des produits à l’export, pour lesquels leurs concurrents situés en dehors du territoire national ne seraient pas soumis à des mesures équivalentes. De même, le contrôle de la présence de PFAS dans les nombreux produits importés sur le territoire national serait extrêmement difficile pour les autorités de surveillance du marché alors que des contrôles adaptés et suffisants seraient pourtant indispensables pour préserver la compétitivité des entreprises françaises et prévenir la mise sur le marché de produits non conformes.
En outre, le Gouvernement a adopté en janvier 2023 un plan d’action relatif aux PFAS visant à mieux connaître les émissions issues des sites industriels. Un arrêté a notamment été pris le 20 juin 2023 pour imposer aux sites industriels d’analyser et de communiquer les émissions de PFAS dans l’eau issues de leurs activités. Des travaux similaires sont attendus au cours des prochains mois concernant les installations de traitement de déchets dangereux.
Il convient donc de privilégier l’introduction d’une restriction européenne sur la fabrication, la mise sur le marché et l’utilisation de PFAS, notamment concernant leur présence dans les produits manufacturés, et de poursuivre les mesures nationales visant à réduire les émissions de PFAS dans l’environnement.
Cet amendement vise par conséquent à supprimer l’article 1er.
Dispositif
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Exposé sommaire
Cet amendement vise à supprimer l’article 1er de cette proposition de loi.
Un projet de restriction de la fabrication, la mise sur le marché, et de l’utilisation de PFAS dans des produits est en cours d’examen au niveau européen et devrait entrer en vigueur d’ici 2029.
L’introduction de restrictions nationales ciblées avant l’entrée en vigueur de celle qui sera adoptée au niveau européen présente un risque important de non atteinte de l’objectif poursuivi, de non- conformité de la loi française aux règles européennes, de fragmentation du marché intérieur, de non-conformité des produits mis sur le marché national ce qui serait disproportionné.
Cette interdiction affecterait également la compétitivité des entreprises françaises, et notamment dans le Jura avec Syensqo, qui commercialisent des produits à l’export, pour lesquels leurs concurrents situés en dehors du territoire national ne seraient pas soumis à des mesures équivalentes. De même, le contrôle de la présence de PFAS dans les nombreux produits importés sur le territoire national serait extrêmement difficile pour les autorités de surveillance du marché alors que des contrôles adaptés et suffisants seraient pourtant indispensables pour préserver la compétitivité des entreprises françaises et prévenir la mise sur le marché de produits non conformes.
En outre, le Gouvernement a adopté en janvier 2023 un plan d’action relatif aux PFAS visant à mieux connaître les émissions issues des sites industriels. Un arrêté a notamment été pris le 20 juin 2023 pour imposer aux sites industriels d’analyser et de communiquer les émissions de PFAS dans l’eau issues de leurs activités. Des travaux similaires sont attendus au cours des prochains mois concernant les installations de traitement de déchets dangereux.
Le législateur souhaite par cet amendement de suppression privilégier l’introduction d’une restriction européenne sur la fabrication, la mise sur le marché et l’utilisation de PFAS, notamment concernant leur présence dans les produits manufacturés, et de poursuivre les mesures nationales visant à réduire les émissions de PFAS dans l’environnement.
Dispositif
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Exposé sommaire
Les PFAS font l’objet d’une attention particulière depuis de nombreuses années à l’échelle internationale et plusieurs d’entre eux ont déjà été interdits. En février 2023, l’Agence européenne des produits chimiques a lancé un processus de restriction de l’ensemble des PFAS à l’échelle européenne qui devrait se traduire très concrètement par l’interdiction de la production et de la distribution de ces substances dans les prochaines années. D’ailleurs, afin de rendre ce processus plus concret, l’ECHA a présenté en mars 2024, un calendrier de travail visant à étudier cette possibilité de restriction usage par usage.
Les industries ayant recours à ces substances ont amorcé un processus de transition en investissant en Recherche et Développement pour trouver des solutions alternatives.
L’anticipation de la règlementation européenne, proposée par l’article 1er, pourrait nuire à la compétitivité des industries françaises vis-à-vis de ses concurrents européens. Elle fait, également, courir le risque d’un manque de lisibilité du droit.
Ainsi, afin d’accompagner au mieux cette transition, et pour assurer la lisibilité du droit applicable aux industries concernées, il est proposé de ne pas anticiper la transposition de la future règlementation européenne relative à l’interdiction des PFAS.
Dispositif
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Les PFAS font l’objet d’une attention particulière depuis de nombreuses années à l’échelle internationale et plusieurs d’entre eux ont déjà été interdits. En février 2023, l’Agence européenne des produits chimiques a lancé un processus de restriction de l’ensemble des PFAS à l’échelle européenne qui devrait se traduire très concrètement par l’interdiction de la production et de la distribution de ces substances dans les prochaines années. D’ailleurs, afin de rendre ce processus plus concret, l’ECHA a présenté en mars 2024, un calendrier de travail visant à étudier cette possibilité de restriction usage par usage.
Conscientes de la nécessité de faire évoluer ces usages, les industries ayant recours à ces substances ont amorcé un processus de transition en investissant en Recherche et Développement pour trouver des solutions alternatives.
L’anticipation de la règlementation européenne, proposée par l’article 1er, pourrait nuire à la compétitivité des industries françaises vis-à-vis de ses concurrents européens. Elle fait, également, courir le risque d’un manque de lisibilité du droit.
Ainsi, afin d’accompagner au mieux cette transition, et pour assurer la lisibilité du droit applicable aux industries concernées, il est proposé de ne pas anticiper la transposition de la future règlementation européenne relative à l’interdiction des PFAS.
Dispositif
Supprimer cet article.
Exposé sommaire
Cet amendement vise la suppression de l’article 1er.
La régulation, efficace et rapide des PFAS les plus dangereux pour la santé humaine et l’environnement, est indispensable. Ce texte permet à la France de signaler son volontarisme aux autres Etats membres, mais elle doit s’inscrire en accord avec la réglementation européenne. En février 2023, l’Agence européenne des produits chimiques a lancé un processus de restriction de l’ensemble des PFAS à l’échelle européenne qui devrait se traduire très concrètement par l’interdiction de la production et de la distribution de PFAS à partir de 2027/2029, selon un calendrier de travail déjà établi et qui étudie les possibilités de restriction usage par usage. L’anticipation de la réglementation européenne par la France, prévue par l’article 1er, créerait une distorsion de concurrence pour les entreprises françaises. Elle constituerait en l’état une surtransposition en avance de phase sur de futurs règlements européens, au détriment de la compétitivité des entreprises. La publication des avis et résultats de l’ECHA permettrait ainsi aux États d’adopter des dispositions homogènes et aux industriels d’avoir une visibilité sur les futures restrictions et leurs investissements. Profiter de la révision des règlements en cours permettra ainsi d’obtenir des interdictions plus efficaces, proportionnées aux usages et prévisibles pour les entreprises afin de leur donner le temps de trouver des solutions alternatives. Notre industrie est dans une situation difficile à cause de l’augmentation des coûts de l’énergie et de la désorganisation des chaînes d’approvisionnement consécutive au déclenchement de la guerre en Ukraine. Le contrôle de la présence de PFAS dans les nombreux produits importés sur le territoire national serait par ailleurs extrêmement difficile pour les autorités de surveillance du marché. La mise en œuvre de contrôles adaptés et suffisants sera indispensable pour préserver la compétitivité des entreprises françaises et prévenir la mise sur le marché de produits non conformes. Pour l’ensemble de ces raisons, il convient de privilégier l’introduction d’une restriction européenne sur la production, la mise sur le marché et l’utilisation de PFAS, notamment concernant leur présence dans les produits manufacturés, et de poursuivre les mesures nationales visant à réduire les émissions de PFAS dans l’environnement telles qu’engagées par le ministère de la Transition écologique à travers le plan d’action PFAS 2023-2027.
Dispositif
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Un projet de restriction de la fabrication, la mise sur le marché, et de l’utilisation de PFAS dans des produits est en cours d’examen au niveau européen et devrait entrer en vigueur d’ici 2029. L’introduction de restrictions nationales ciblées avant l’entrée en vigueur de celle qui sera adoptée au niveau européen présente un risque important de non atteinte de l’objectif poursuivi, de non-conformité de la loi française aux règles européennes, de fragmentation du marché intérieur, de non-conformité des produits mis sur le marché national ce qui serait disproportionné.
Cette interdiction affecterait également la compétitivité des entreprises françaises qui commercialisent des produits à l’export, pour lesquels leurs concurrents situés en dehors du territoire national ne seraient pas soumis à des mesures équivalentes. De même, le contrôle de la présence de PFAS dans les nombreux produits importés sur le territoire national serait extrêmement difficile pour les autorités de surveillance du marché alors que des contrôles adaptés et suffisants seraient pourtant indispensables pour préserver la compétitivité des entreprises françaises et prévenir la mise sur le marché de produits non conformes.
En outre, le Gouvernement a adopté en janvier 2023 un plan d’action relatif aux PFAS visant à mieux connaître les émissions issues des sites industriels. Un arrêté a notamment été pris le 20 juin 2023 pour imposer aux sites industriels d’analyser et de communiquer les émissions de PFAS dans l’eau issues de leurs activités. Des travaux similaires sont attendus au cours des prochains mois concernant les installations de traitement de déchets dangereux.
Il convient donc de privilégier l’introduction d’une restriction européenne sur la fabrication, la mise sur le marché et l’utilisation de PFAS, notamment concernant leur présence dans les produits manufacturés, et de poursuivre les mesures nationales visant à réduire les émissions de PFAS dans l’environnement.
Cet amendement vise par conséquent à supprimer l’ensemble des alinéas de l’article 1er.