PLF 2026

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Projet de loi de finances pour 2026

Commission saisie au fond Finances
Rapporteurs Mr Philippe Juvin

Amendment n°I-1931

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Rejeté le 17.11.2025 à 18h32
  • LIOT Charles de Courson
  • LIOT Ms Nicole Sanquer
  • LIOT Mr Michel Castellani
  • LIOT Mr Laurent Mazaury
  • LIOT Mr Salvatore Castiglione
  • LIOT Mr Jean-Pierre Bataille
  • LIOT Mr Stéphane Lenormand
  • LIOT Ms Constance de Pélichy
  • LIOT Mr Max Mathiasin

Article 20
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ARTICLE 20
Compléter cet article par les neuf alinéas suivants :
« III. – 1. Pour chacune des cinq années d’activité suivant le 1er janvier 2025, l’agence de l’eau procède à la comparaison entre les sommes dues par les entreprises redevables en application de l’article L. 213‑10‑9 du code de l’environnement pour les redevances « autres usages économiques », « refroidissement industriel conduisant à une restitution supérieure à 99 % » hors entreprises productrices d’énergie électrique, « fonctionnement d’une installation hydroélectrique », calculées sur la base de la déclaration des éléments d’activité de l’année 2023, et le montant de référence.
« Le montant de référence est calculé, pour chaque redevable et pour chaque redevance précitée, sur la base de la déclaration des éléments d’activité de l’année 2023, avant application du seuil de mise en recouvrement.
« 2. Si la comparaison visée au 1 fait apparaître une augmentation du montant de référence inférieure ou égale à 100 %, l’augmentation est due en totalité au bout de 5 ans et selon l’échéancier sur 5 ans précisé au 3.
« Si la comparaison visée au 1 fait apparaître une augmentation du montant de référence comprise entre 100 % et 200 %, l’augmentation est fixée à 100 % du montant de référence selon l’échéancier sur 5 ans précisé au 3.
« Si la comparaison visée au 1 fait apparaître une augmentation du montant de référence supérieure à 200 %, l’augmentation est fixée à 50 % de la valeur constatée, selon l’échéancier sur 5 ans précisé au 3.
« 3. L’augmentation des redevances visées au 1 telle que définie au 2, pour les entreprises visées au 1, est ramenée à 20 % de sa valeur pour l’année d’activité 2025, 40 % pour l’année d’activité 2026, 60 % pour l’année d’activité 2027, 80 % pour l’année d’activité 2028 et 100 % pour l’année d’activité 2029.
« 4. Les 1, 2 et 3 ne sont pas applicables en cas de changement d’activité.
« IV. – Un décret en Conseil d’État détermine les modalités d’application des modalités de calcul de montant de référence défini au 1 du III.
« V. – La perte de recettes résultant pour l’Agence de l’eau du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. »

Exposé sommaire

Exposé général des motifs

Voir

Article liminaire

Article suivi Ne plus suivre Suivre l'article Suivre l'article

Exposé des motifs

Voir

1

Les prévisions de solde structurel et de solde effectif de l’ensemble des administrations publiques, les prévisions de solde par sous-secteur, la prévision, déclinée par sous-secteur d’administration publique, de l’objectif d’évolution en volume et la prévision en milliards d’euros courants des dépenses d’administrations publiques, les prévisions de prélèvements obligatoires, de dépenses et d’endettement de l’ensemble des administrations pour l’année 2026, les prévisions pour 2026 de ces mêmes agrégats de la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027, ainsi que les données d’exécution pour l’année 2024 et les prévisions d’exécution pour l’année 2025 de ces mêmes agrégats, s’établissent comme suit :

2

En % du PIB sauf mention contraire

2024

2025

2026

2026

Loi de finances initiale pour 2025

LPFP 2023-2027

Ensemble des administrations publiques

 

Solde structurel (1)

‑5,8

‑5,1

‑4,3

‑2,9

Solde conjoncturel (2)

0,0

‑0,2

‑0,4

‑0,2

Solde des mesures ponctuelles et temporaires (3)

‑0,1

0,0

0,0

0,0

Solde effectif (1 + 2 + 3)

‑5,8

‑5,4

‑4,7

‑2,7

Dette au sens de Maastricht

113,2

115,9

117,9

109,6

Taux de prélèvements obligatoires (y.c UE nets des CI)

42,8

43,6

43,9

44,4

Dépense publique (hors CI)

56,6

56,8

56,4

54,4

Dépense publique (hors CI, en Md€)

1 652

1 696

1 725

1 705

Évolution de la dépense publique hors CI en volume (%)1

2,1

1,7

0,3

0,5

Principales dépenses d’investissement (en Md€)2

 26

29

35

35

Administrations publiques centrales

 

Solde

‑5,3

‑4,6

‑4,5

‑4,2

Dépense publique (hors CI, en Md€)

651

663

683

678

Évolution de la dépense publique en volume (%)3

‑0,8

1,0

1,8

1,5

Administrations publiques locales

 

Solde

‑0,6

‑0,5

‑0,3

0,2

Dépense publique (hors CI, en Md€)

330

337

338

329

Évolution de la dépense publique hors CI en volume (%)3

3,2

1,2

‑0,7

‑1,9

Administrations de sécurité sociale

 

Solde

0,0

‑0,3

0,1

0,9

Dépense publique (hors CI, en Md€)

778

805

814

798

Évolution de la dépense publique hors CI en volume (%)3

3,8

2,4

‑0,3

0,7

Les chiffres en comptabilité nationale relatifs au projet de loi de finances pour 2026 se réfèrent, pour 2024, au compte publié par l’Insee en comptabilité nationale en base 2020, et pour 2025-6, aux prévisions du Gouvernement dans la même base. Les prévisions relatives à la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 en comptabilité nationale, antérieures au changement de base des comptes nationaux français, étaient relatives à la base antérieure des comptes nationaux, la base 2014. Le passage des comptes nationaux en base 2020, opéré par l’Insee sous le contrôle d’Eurostat, a significativement affecté les ratios de finances publiques et la comparabilité des exercices. La sortie de l’Établissement de Retraite Additionnelle de la Fonction Publique (ERAFP), structurellement excédentaire, du champ des administrations publiques a conduit à une dégradation du déficit public d’environ 2,6 Md€ en 2023. Par ailleurs, des changements méthodologiques affectant significativement les ratios de finances publiques ont entraîné un niveau nettement plus élevé des dépenses publiques et des recettes hors prélèvements obligatoires sans impact sur le solde. Deux principaux effets expliquent cette augmentation : (i) l’intégration du compte complet de SNCF Réseau (dont seul le solde était retracé précédemment) pour 10 Md€ environ de hausse des recettes hors PO et des dépenses en 2023 et (ii) un nouveau traitement des corrections liées à la recherche et développement pour 4 Md€ environ de hausse des recettes hors PO et des dépenses. Ainsi, s’agissant tout particulièrement de la dépense, les effets du changement de base contribuent largement aux écarts importants sur le montant en milliards d’euros et sur la part dans le PIB de la dépense publique.
3

Le scénario potentiel retenu dans ce projet de loi de finances a évolué depuis la loi de programmation de finances publiques (LPFP) 2023-2027 afin de tirer les conséquences des révisions de la chronique de PIB opérées par l’Insee depuis l’adoption de la LPFP. La croissance du PIB ayant été revue à la hausse sur les années antérieures à 2024, le diagnostic sur la capacité de rebond de l’économie française ont été révisés. Par ailleurs, la croissance potentielle est désormais estimée à 1,20 % par an en 2025 et 2026, contre 1,35 % dans la LPFP.

4

1A champ constant.

5

2Au sens du projet de loi de programmation des finances publiques pour 2023-2027.

6

3A champ constant, hors transferts entre administrations publiques.

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